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Lis Lilian
25 janvier 2009

Shantaram

Shantaram

Shantaram est un roman que je qualifierai de puissant. Sans être un roman réellement autobiographique, Gregory David Roberts s’est grandement inspiré de sa propre vie pour aboutir à cette œuvre dense de plus de 800 pages. J’ai d’ailleurs mis un peu de temps pour en venir à bout, j’avoue avoir décroché deux ou trois fois, mais me suis replongé avec envie dans ce roman. Cela devait être dû au passage des fêtes, à la longueur du roman et mon manque d’assiduité.
En tout cas, je ne regrette en rien cette lecture. L’histoire démarre lorsque le narrateur, Lin, arrive à Bombay, ville qu’il ne connaît absolument pas et où il va décider de vivre. Car notre homme est un fugitif, évadé d’une prison, il est l’individu numéro un traqué par la police australienne. Bombay se révèle être une mégalopole grouillante et donc idéale pour s’y fondre et passer inaperçu. Se mêlant aux touristes, il va petit à petit, au fil de ses connaissances et découvertes dans la ville, s’y faire une place et évoluer au sein de cette société indienne et cosmopolite. Mais lorsqu’on est un fugitif, il est difficile de ne pas être rattrapé par son passé, et il est encore plus dur d’être maitre de son destin. Une grande aventure humaine ou notre héros ira au bout de ses limites.
Ce livre est un véritable dépaysement, ou avec l’auteur, l’on va découvrir et comprendre la complexité de la culture indienne au quotidien en passant par les bidonvilles jusqu’au luxe des hôtels pour touristes fortunés, en passant par Bollywood, les quartiers mafieux, et les bas-fonds de la ville de Bombay.
J’ai par contre, et c’est peut-être cela qui m’a fait décroché, trouvé et regretté que l’écriture de Gregory David Roberts soit parfois vraiment prétentieuse. Ce n’est que mon avis et cela ne nuit pas à la qualité du roman.

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Lis Lilian
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